mercredi 26 août 2009

Les pièges de la liberté de presse (6 août 2009)

Les jeunes journalistes qui embrassent ce périlleux métier le répétent souvent par coeur: la liberté de la presse ferme plus de portes qu'elle n'en ouvre. Quand on a compris bien cette maxime, l'on comprend aussi qu'entre la liberté d'expression et la liberté de presse, il y a la distance du tout à sa partie.


Alors que la première borne les droits du citoyen, la seconde fixe les limites d'une profession qu'on aurait tort à confondre avec la classe des intellectuels. Le journalisme c'est d'abord l'artisanat. C'est sa vocation depuis la codification du code de presse français en 1881, lequel fixe les droits et devoirs du journaliste.


Certains répètent à l'envie que le journaliste n'est pas seulement un artisan, mais c'est plutôt un plombier. Il partage avec ce noble métier, la nécessité d'avoir de bons tuyaux et celle de respecter les règles de la corporation. Or, on le sait, tout métier artisanal, manuel s'apprend plus par imbibation que par diplomation.


L'artisanat journalistique consiste à faire preuve d'humilité, en tuant l'émotion, en prenant de la distance, en jouant sur la perspective, en recoupant les informations méthodiquement et en fournissant aux lecteurs des informations articulées selon les 6W.



Attention à certains pièges. Une information peut être recoupée mille fois sans être vérifiée: c'est le cas de la rumeur publique. Qui n'a pas vu le montre du loch neiss. Quand le journaliste tombe dans ce cas extrême de la rumeur, on dit souvent de lui :"qu'il est l'homme qui a vu l'homme qui a vu le loup" et on lui commande un café ainsi qu'un petit congé d'une semaine. Une information recoupée et vérifiée, voilà les considérations techniques d'un article de presse.
On peut y ajouter par la suite, les considérations morales, quoique qu'un bon artiste de presse n'est ni moral ni immoral mais plutôt amoral.



Ces fondamentaux rappelés, on peut le répéter, la meilleure façon de perdre un journaliste c'est , pour lui, d'avancer un chiffre non vérifié. Quoi de plus difficile de vérifier un paiement, un chéque ou un pot de vin? Bien de vaillantes plumes furent pendues sur un chiffre non vérifié.
Dans le contexte mauritanien et arabe en général, on doit aussi se dire une bonne fois pour toute que la noble langue du Hejjaz n'a pas prévu le "conditionnel". Ou, pour être plus sérieux (car le conditionnel existe bien en arabe), que le juge arabisant est en droit d'ignorer le conditionnel. D'où la difficulté à forger sa ligne de défense dans cette précaution oratoire.


Ces éléments nous rappellent que la liberté de la presse c'est d'abord une maîtrise technique, parfaitement technique d'un métier. La confondre avec l'agora grecque c'est se fourvoyer. Le journaliste est un médiateur entre le citoyen et le décideur de la cité. En tant que tel, il peut difficilement plaider l'ignorance, là où le citoyen est en mesure de le faire.


En tant que leader d'opinion, l'écrit d'un journaliste influence la cité. Car le préjudice qui en résulte touche non seulement la personne visée, mais aussi son entourage, sa famille et ses amis. Le préjudice moral subi par un article se répare rarement avec l'ouguiya symbolique. Mais il peut être guéri par des excuses publiques.


Moktar S


Source: www.mauritanides1.com - 6 aout 2009

Affaire Taqadoumy : Une presse au dessus des lois ! (5 août 2009)

Levée de bouclier, indignation, injustice, règlements de compte, les gros titres de la presse et les pétitions ne s’embarrassent pas de forme laissant libre cours à leur esprit corporatiste pour qualifier l’arrestation et le procès du directeur du site électronique Taqadoumy « d’atteinte à la liberté de la presse » alors que ce dernier a outre passé les dispositions de la loi en diffamant un citoyen engagé dans la course présidentielle.
Plus que ça, le site électronique en question a été incapable de faire prévaloir l’exception de vérité dans l’affaire Ibrahima Moctar Sarr pour mettre en échec l’accusation de diffamation initiée par la plainte d’un particulier et renforcée par le parquet de la République.
Depuis le 29 juillet 2009, une pétition appelant à libérer le directeur du site électronique
Taqadoumy circule sur le Net. Celle-ci semble faire de ce site le martyr de la presse et voit derrière l’arrestation de son premier responsable un règlement de compte commandité par on ne sait quelle autorité publique.
Couverture discriminatoire
La pétition s’indigne également devant une pratique qui a « atteint son paroxysme avec l’emprisonnement, en attente de son procès, de Hanevy Ould Dehah Directeur de Publication du journal électronique Taqadoumy, le 18 juin 2009, avant sa mise à l’écrou, enchaîné, selon un procédé inconvenant même envers les pires criminels ». Même si les termes tendent à l’exagération, il ne s’agit, dans le cas d’espèce, que de l’application de la loi et l’indignation n’a pas sa place ici et dénote d’une discrimination, car tous les suspects sont appréhendés de la même manière sans que jamais la presse n’ait eu à s’indigner et ce conformément aux dispositions du code de procédure pénale qui est fondé sur le respect de la dignité, car ils sont présumés innocents jusqu’à ce qu’une juridiction prononce leur condamnation à la suite d’un jugement équitable fondé sur le respect de la défense. Dans le cas de figure, le directeur de Taqadoumy a joui des droits inhérents à un accusé en matière pénale même si la pléthore d’avocats, qui le défend, a sciemment omis de le signaler. Hanevy Ould Dehah, n’est certes pas un criminel et la comparaison faite par la pétition n’est pas indiquée même si l’intéressé à déjà eu s’expliquer devant la justice pour cause de plainte de diffamation contre son site initiée par un autre particulier, qui, il faut le rappeler, n’est pas du tout du côté des pouvoirs publics décriés par ladite pétition. A l’époque, le souci de la justice de protéger autant que faire se peut la liberté de la presse a amené le parquet à être clément avec l’accusé et l’affaire s’était soldée par la fermeture momentanée du Site incriminé et le tribunal avait tenu compte du fait que le directeur du site n’avait pas d’antécédents judiciaires et était inconnu des registres judiciaires.
La liberté de la presse ne signifie pas l’impunité
Aujourd’hui, la donne a changé. Hanevy Ould Dehah, même s’il a un casier judiciaire vierge, n’a pas tenu compte des avertissements du tribunal et a tout simplement persisté dans un style de presse que ses cibles considèrent ostentatoirement comme de la diffamation sciemment mûrie notamment lorsqu’elle sert, selon elles, des desseins politiques avoués. Cependant, de tout cela la justice s’en moque.
L’application de la loi et le respect des droits des citoyens passent avant tout. La liberté de la presse n’est pas une carte blanche pour diffamer les citoyens. La liberté de la presse ne signifie pas l’impunité. Les journalistes ne sont pas au dessus de la loi.
La loi protège l’honneur de l’individu
L’honneur des individus est protégé par la loi au même titre que la liberté de la presse. La transgression de ces principes est sanctionnée par le législateur.
En effet, l’article 37 de l’ordonnance n° 2006.017 sur la liberté de la presse est clair à ce sujet en disposant que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».
Mieux encore « la publication directe et par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable même si celle-ci est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps expressément nommés mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminées. Par ailleurs, toute expression outrageante, termes de mépris ou invectives, qui ne renferme l’imputation d’aucun fait, est une injure ».
La même ordonnance, que d’aucun a considéré, en son temps, comme une avancée substantielle dans la protection de la liberté de presse, réserve un traitement rigoureux aux auteurs de diffamation ou d’injures par voie de presse.
C’est ainsi que son article 38 punit la diffamation par voie de presse envers les cours, les tribunaux, les forces armées et de sécurité les corps constitués et les administrations publiques d’une amende de 500.000 UM à 1.000.000 UM.
Le spectre de la sanction est encore élargi par l’article 39 qui sanctionne de la même peine la diffamation commise par les mêmes moyens, à raison de leur fonction ou de leur qualité envers un ou plusieurs membres du gouvernement, ou plusieurs membres de l’une ou l’autre chambre, un fonctionnaire public, un dépositaire ou agent de l’autorité publique, temporaire ou permanent, un juré ou un témoin, à raison de sa déposition.
La vie privée de ces mêmes personnes est protégée contre la diffamation par l’article 40 qui punit la diffamation par voie de presse envers les particuliers d’un emprisonnement de quinze jours au plus et d’une amende de 400.000 ouguiyas à 1.000.000 d’ouguiyas ou de l’une de ces deux peines. Si elle est commise à raison de la race, de l’ethnie, de la région ou de la religion l’emprisonnement est porté à un an et l’amende à 10.000.00 d’ouguiyas
Il découle donc de l’ordonnance sur la presse que :
- Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.
- Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. L’affaire Taqadoumy semble être donc liée à un délit de diffamation et injures dont le siége est principalement mais pas exclusivement l’ordonnance sur la liberté de la presse
Qu’est-ce qu’une diffamation ?
Constitue une diffamation « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ». La diffamation est ainsi constituée de cinq éléments.
Une allégation ou une imputation
La notion d’allégation signifie reprendre, répéter ou reproduire des propos ou des écrits attribués à des tiers et contenant des imputations diffamatoires, même sans citer les sources avec précision ou sans attribuer les propos à une personne déterminée « il se dit dans les milieux bien informés que… » ; «Tout le monde sait que… » ; « Selon une source bien informée ». La notion d’imputation revient à affirmer personnellement un fait en prenant la responsabilité du propos.
Un fait déterminé
L’imputation ou l’allégation doit porter sur un fait, ce qui permet de distinguer la diffamation de l’injure qui ne renferme l’imputation d’aucun fait. Un fait étant susceptible de preuve, la loi autorise l’auteur du propos diffamatoire, prévenu, à rapporter la preuve des imputations diffamatoires (possibilité qui n’est évidemment pas ouverte en matière d’injure où il n’y a rien à prouver). La mise en œuvre est cependant délicate, car la frontière entre l’injure et la diffamation est difficile à tracer. Les solutions dégagées par le juge sont propres à chaque espèce. Cette mise en œuvre est d’autant plus délicate qu’une erreur de qualification des propos emporte comme conséquence l’échec des poursuites.
Une atteinte à l’honneur ou à la considération
Porter atteinte à l’honneur ou à la considération de quelqu’un c’est, par exemple, lui imputer des manquements à la probité, des infractions pénales, des comportements moralement inadmissibles.
Une personne ou un corps diffamé(e)
La diffamation sanctionne des imputations visant précisément des personnes physiques ou morales (en les nommant donc expressément). La diffamation est aussi punissable si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identité est rendue possible par les termes des discours ou écrits. Cette identification se fait alors à l’aide d’éléments tirés du support matériel de la diffamation.
Une publicité
La publicité donnée aux imputations ou allégations diffamatoires constitue un élément du délit. La publicité résulte de l’un des moyens énoncés à l’article 32 de l’ordonnance sur la liberté de la presse: paroles, écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images, et d’une façon plus générale tout support de l’écrit, de la parole et de l’image et tout moyen de communication électronique. Ce critère suppose des paroles prononcées ou des écrits vendus, distribués ou exposés dans les lieux ou réunions publics. Ainsi, il y a publicité lorsque les propos diffamatoires sont tenus à haute voix dans un lieu public par nature comme, par exemple, une rue, une place, une promenade, une terrasse de café ou de restaurant. De même, il y a publicité lorsque les écrits ou les paroles ont été distribués ou prononcées dans des lieux publics par destination comme par exemple des bâtiments administratifs aux heures d’ouverture au public. Dans ce cas, le juge tient compte aussi de la composition des auditeurs des propos diffamatoires ou des destinataires des écrits litigieux.
Qu’est-ce qu’une injure ?
Est une injure « toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait ». Comme en matière de diffamation, la répression dépend de la qualité de la victime. L’injure publique envers, d’une part, les cours, les tribunaux constitués, les administrations publiques, et d’autre part, à raison de leurs fonctions ou de leur qualité, un ou plusieurs membres du gouvernement, un ou plusieurs membres de l’une ou de l’autre Chambre, un fonctionnaire public, un dépositaire ou agent de l’autorité publique, un citoyen chargé d’un service ou d’un mandat public, temporaire ou permanent, un juré ou un témoin à raison de sa déposition est punie d’une amende de 500.000 UM à 1.000.000 UM. L’injure publique commise envers les particuliers, lorsqu’elle n’est pas précédée de provocations, est punie de la même peine. Ces éléments constitutifs se trouvent-ils réunis dans le site incriminé. Le doute n’est pas permis, car un historique, au hasard, de ses unes l’atteste facilement.
C’est ainsi que particuliers comme autorités publiques n’ont pas échappé au style diffamatoire de Taqadoumy à travers des titres qui annoncent la couleur comme par exemple :
• « Abus de biens sociaux à la SONADER » (30-01-2009),
• « La Somagaz renonce à l'acheminement du gaz pour offrir une VX à son PDG » (27-01-2009), • « 50.000.000 $ détournés par les militaires » (14-01-2009),
• « Limogeage des deux patrons de l'ENER et suspicion légitime à la SONIMEX », (26-01-2009),
• « La Mauritanie payée par l'Iran pour expulser l'ambassadeur d'Israël » (30-03-2009),
• « Sid'Ahmed O. Rayess offre 160 million à un député »(27-02-2009 ),
• « O. Hadi, le DGSN, vole un véhicule »(17-02-2009) ,
• « L'ADG de la SNIM privilégie d'abord la famille » (05-02-2009),
• « Le Général Aziz ordonne la fermeture de Chinguitel » (15-03-2009 15-03-2009),
• « Par peur du gri-gri, Aziz interdit à Bâ M'baré de franchir le seuil du bureau présidentiel » (29.04.2009),
• « Aziz offre un demi milliard à KHB, Sarr, Sghaïr et Saleh » (26-04-2009),
• « Allal O. Hadj et O. Brahim Khlil à l'origine du tract contre le FNDD » (16-05-2009),
• « Aziz utilise les voitures et les téléphones de la Présidence » (05-07-2009), ou
• « Aziz incite Kane à déposer un recours contre Ely » (01-07-2009).
L’arrestation de son premier responsable et son jugement après une incarcération d’un mois suite à la procédure de flagrance conformément au code de procédure pénale et la prolongation de sa détention par la chambre pénale jusqu’au 5 août 2009 s’inscrivent dans la droite ligne de la procédure et coupe l’herbe sous les pieds de ses avocats qui espéraient ainsi prendre en défaut le parquet à l’expiration du mois de détention légal prévu à cet effet. Mais mal leur a pris puisque le tapage médiatique fait sur l’incarcération « illégale » n’est pas fondé et s’explique par le souci des avocats de donner à cette affaire un aspect politique, car il est évident qu’ils ont perdu la bataille judiciaire leur client étant pris en flagrant délit et ne possède aucune preuve sur les cas de diffamation qui lui sont imputés.
Par ailleurs, les publications de Taqadoumy sur les faits imputés à des personnes et non avérés sont susceptibles de tomber sous le coup de la dénonciation calomnieuse et envoyer leur auteur en prison pour une durée bien plus longue que celle prévue en matière de diffamation ou d’injure. En effet, l’article 348 de l’ordonnance n°89.162 du 9 juillet 1983 portant code pénal dispose en substance que « Quiconque aura, par quelque moyen que ce soit, fait une dénonciation calomnieuse contre un ou plusieurs individus, aux officiers de justice ou de police administrative ou judiciaire ou à toute autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente ou encore aux supérieurs hiérarchiques ou aux employeurs du dénoncé, sera puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 10.000 ouguiyas à 200.000 ouguiyas ».
Le tribunal pourra, en outre, ordonner l’insertion du jugement, intégralement ou par extrait dans un ou plusieurs journaux et aux frais du condamné. La distinction entre la diffamation et la dénonciation calomnieuse étant difficile à faire, il est souhaitable que les avocats du directeur de Taqadoumy prennent les devants afin d’amener les juges à se limiter à la première. Cette tache semble ardue, car la jurisprudence dominante se focalise sur la dénonciation calomnieuse pour réparer le préjudice subi par les victimes de la presse.
Issa SOW
Source : www.cridem.org - Le 05 Août 2009

jeudi 6 août 2009

PIRATAGE DU SITE hébergeant la pétition CR

Subject: ALERTE Piratage du site hébergeant la pétition pour libération sans conditions de Hanevi (Ne répondez pas à ce mail svp)
To: signataires de cette pétition

Date envoi : le 7 août 2009 03:44


Madame, monsieur,

Le Collectif STOP TAQADOUMY, en tentant de signer la pétition initiée par Conscience&Résistance pour la libération sans conditions de Hanevi, a remarqué que le site hébergeant cette pétition a été l'objet d'une attaque le 6 aout à 23H59.

Nous avons en 5 derniers nouveaux membres ces individus :
EXTRADERHOLE
STOPCALOMNIE
STOPDIFFAMATION
STOPTAQADOUMY
HOLE

Tout laisse penser que HOLE désigne Hacen Ould Lebatt. Ce qui voudrait dire que certaines personnes souhaiteraient que HOLE soit extradé en Mauritanie pour être jugé. Car il est désormais certain que Hanevi a été abusé par cet ingénieur TELECOM marseillais.

Certains utilisateurs de ce site auraient eu leurs mots de passe réinitalisé! C'est absolument inacceptable.

Toutes ces difficultés sont liées à la très rapide conception du site, plusieurs éléments de sécurité informatique n'ont pas été étudiés. Nous vous déconseillons d'aller sur ce site tant que le responsable de sa maintenance n'aura pas appliqué les correctifs nécessaires.

Nous sommes heureux de constater que les remarques d'un membre de notre Collectif pour protéger l'émail des signataires de cette pétition ont été finalement prises en compte. L'email est une donnée extrêmement sensible et il est souvent le vecteur de propagation des virus les plus coriaces.

Le Collectif STOP TAQADOUMY est sincérment pour la libération du sacrifié Hanevi.

Retrouvez toutes les informations concernant notre Collectif sur http://www.stoptaqadoumy.blogspot.com/


Notre conseil au technicien: au lieu d'afficher les noms des cinq derniers nouveux membres, afficher plutôt le nombre de nouveaux membres et le nombre total d'utilisateurs connectés. ET déléguer le changement de password à l'utilisateur pour bloquer les demandes de reinitialisation intempestives.
C'était la leçon N°3 : gestion sécurisée des utilisateurs. Appliquer ce 3ème patch svp. Notre ingénieur testera votre correctif aujourd'hui même.


Nos sincères salutations

PS: au moment de l'envoi de ce message, la base des utilisateurs a été nettoyée par l'ingénieur du site dangereux, mais ce correctif n'est pas suffisant. Le document ci joint est une photo du site qui prouve ce que nous avançons, à savoir l'affichage de noms d'utilisateurs en LETTRES CAPITALES dont les libellés denaturent la vocation du site.


Ci dessus, la capture écran de la page d'accueil du site hébergeant la pétition de Conscience&Résistance (C&R), saboté le 6 août 2009 à 23h59. Notre ingénieur estime que cela ne nécessitait aucune connaissance en informatique, l'internaute s'est servi de certaines fonctionnalités dangereuses offertes par un administrateur débutant.
A gauche, dans la zone "NOUVEAUX MEMBRES" on lit
EXTRADERHOLE
STOPCALOMNIE
STOPDIFFAMATION
STOPTAQADOUMY
HOLE

SIGNER LA PETITION STOP TAQADOUMY EN 3 MINUTES ET 3 ETAPES

Ci après, les 3 étapes à suivre pour signer en 3 minutes la pétition internationale initiée le 4 aout 2009 par notre Collectif. Elle est pour la condamnation de TAQADOUMY, elle ne veut pas l'emprisonnement de Hanevi Ould Dehah que nous considérons comme la victime des manipulations de certains de ses amis de l'organisation clandestine d'extrême gauche Conscience & Résistance. Que le véritable auteur des diffamations et ses donneurs d'ordre se constituent prisonniers. Cela les grandirait!

Un innocent ne doit pas passer une seule seconde en prison.


et donner vos Nom, Prenom, email, Ville, Pays. Téléphone et Commentaire ne sont pas obligatoires mais souhaités.

Assurez-vous que l’email saisi est correct, sinon vous ne pourrez pas valider ultérieurement votre signature (voir étape 2)

ATTENTION : Si votre commentaire n’est pas en adéquation avec l’objectif du Collectif (lutte contre la diffamation et le racisme), votre signature ne sera malheureusement pas prise en compte.
Par respect de votre vie privée, le Collectif s’engage à protéger email et téléphone (s’il est fourni).

Etape 2. Dès que vous aurez appuyé sur le bouton signer en bas du formulaire, ouvrez votre boîte de réception des mails, LaPetition.be vous a envoyé ce mail :

Bonjour,

Vous venez de signer la petition, afin de valider votre signature veuillez cliquer sur le lien suivant :
http://www.lapetition.be/validate_sign.php?email=votre_email&check=...

Etape 3. Cliquer sur le lien indiqué dans le mail de validation de votre signature, ça y est ! votre signature est comptabilisée.
VOTRE SIGNATURE NE SERA ACCEPTEEE QUE SI VOUS CLIQUEZ SUR LE LIEN INDIQUE. C'est la preuve irréfutable que c'est bien vous qui avez signé. Sans cette étape, les pétitions électroniques n'ont aucune valeur. Cette pétition est très sécurisée et il est impossible qu’une personne signe à votre place, même avec votre consentement.

PETITION INTERNATIONALE POUR LA FERMETURE DE TAQADOUMY

URL de la pétition : http://4741.lapetition.be/
Catégorie : Droits de l'homme

A l'attention de : Citoyens du monde

PETITION INTERNATIONALE POUR LA CONDAMNATION DU SITE PEOPLE TAQADOUMY - MAURITANIE
Initiée 4 AOUT 2009 par
Le Collectif Citoyen pour la Fermeture du site people TAQADOUMY dit
Collectif STOP TAQADOUMY
Cher citoyen du monde,
Avant de signer cette pétition pour doter la Mauritanie d’une presse libre et responsable, respectant la déontologie de cette noble profession, prière d'aller sur cette adresse http://www.cridem.org/index.php?id=82&no_cache=1&tx_ttnews%5Bcat%5D=11&tx_ttnews%5Btt_news%5D=34572&tx_ttnews%5BbackPid%5D=36&cHash=f8cbca7819
pour revivre comme si vous y étiez l’ouverture le 29 juillet 2009 à Nouakchott (MAURITANIE) du procès en diffamation de Hanevi Ould Dehah, Directeur de publication du site people TAQADOUMY, la vitrine officielle de l’organisation politique clandestine d’extrême gauche Conscience & Résistance, arrêté le 18 juin 2009 lors d’un de ses brefs séjours en Mauritanie.
L’essentiel du staff de TAQADOUMY vit en France et Aux Etats Unis, c’est qui leur donne une immunité de fait quand on sait la difficulté pour faire extrader en Mauritanie l’auteur d’un article commandé par le rival d’un chef d’entreprise ou d’une personnalité politique.
SIGNER CETTE PETITION C'EST DONC DIRE STOP AUX PESHMERGAS.
Aujourd’hui la seule information crédible sur ce site est le nombre de jours de détention en prison de Hanevi. Voilà le Directeur de publication d’un site trilingue (arabe – français – anglais) qui n’exerçait son contrôle que sur les articles soumis en arabe. Il se contentait pour le reste de s’entendre dire que les preuves existaient. SIGNER CETTE PETITION C'EST DIRE STOP A LA DIFFAMATION et souhaiter vivement l’avènement d’une véritable presse d’investigation en Mauritanie.
C’est également aller dans le sens du réquisitoire du Procureur Général, qui devant le manque de preuves pour étayer les accusations de corruption du plaignant - IBRAHIMA MOCTAR SARR- exige l’application d’une peine exemplaire. Espérons que la justice mauritanienne montrera son indépendance de l’exécutif et se prononcera dès la reprise du procès le 5 août 2009, jour de l’investiture du nouveau Président de la République. Sachez aussi que le site TAQADOUMY autorise les internautes à poster des commentaires anonymes sans modérateur, une aubaine pour les extrémistes et racistes de tous bords dont la réalisation de leur idéologie passe par la sape de l’unité nationale.

SIGNER CETTE PETITION C'EST AIDER LA MAURITANIE A SE DEBARRASSER D'UN ESPACE INCITANT A LA HAINE RACIALE.
Et demain, vos conversations les plus intimes peuvent être écoutées et diffusées sans votre consentement par ce site. Le Président SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI et d’autres personnalités en ont fait les frais. SIGNER CETTE PETITION C'EST REFUSER LE VIOL DES LIBERTES INDIVIDUELLES GARANTIES PAR LA CONSTITUTION MAURITANIENNE.
Signer cette pétition c’est créer une jurisprudence qui sera bénéfique pour la santé de notre presse mais c’est aussi militer pour obtenir, à court ou moyen terme, la fermeture de ce site animé par des non professionnels de l’information. La Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA) devrait leur imposer sa tutelle en attendant que la justice se prononce, sinon la liste des victimes risque de s’allonger pendant le procès de TAQADOUMY.
Cher citoyen du monde,
faites du procès de TAQADOUMY le procès de la presse mauritanienne pour que demain ce que certains ont construit pendant plusieurs années ne s’écroule pas en un jour comme un château de cartes à cause de la promotion de l’impunité, des arrangements à l’amiable pour sauvegarder les équilibres tribaux, des grâces présidentielles, de ces verdicts qui traînent à être rendus alors que les preuves de culpabilité sont réunies…
Le Collectif Citoyen pour la Fermeture du site people TAQADOUMY - Mauritanie
Rejoignez ce collectif en écrivant à stoptaqadoumy.com@gmail.com
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